mercredi 25 février 2009
Tant de temps
Il y a tant de temps
Il est une addition de moi dans vous
L'éternité pour un moment
La durée ,encastrée
Il y a le temps de Einstein
Le temps de Kundera
Le temps de Darwin
Celui des Dieux
Celui du temps des cerises
Le temps de toi.
Les émotions ,fabrique de temps
Vibrations de densité
Repère dans l'angoisse
Impossible de le confondre
Impossible de le synchroniser
Le temps impasse du souvenir
Il retient mais s'embrouille
Impalpable, inaliénable pur comme l'or
Le temps fige, fixe, efface, s'embusque,dénature.
C'est une addition de moments qui vivent toujours.
Le temps fait de nous des sabliers humains.
Est-ce que le temps est ce qui reste
Ou ce qui s'efface..
Demeure-t-il tout le temps?
Nous sommes le temps de quelqu'un
Aberration pour celui qui pense
Hérésie pour celui qui meurt
Une Aura qui brutalement dépèce notre entité
À la fin le temps nous évanouis dans la durée
Tant de temps pour un soupir de vie
mardi 24 février 2009
Je ne jouerai pas
lundi 23 février 2009
Prisme
La fidélité, ce prisme à travers lequel nous créons nos vies.
Mon deuxième cœur, l'œil qui ne ferme jamais.
Abrutissement ou veille constante?
Diamant d'une blancheur qui renvoit à la pureté.
Appel aux saints ,aux martyrs
Au chemin qui même défait demeure une empreinte.
C'est ce qui reste même quant la douleur s'est apaisée.
Il y a l'amertume qui en fait le fou du roi.
Cette fidélité qui vient prendre la vie, la raison
passe par dessus la logique qui s'élève droite comme la mort.
Toujours elle sourde en moi
Elle me précède ou me suit
Toujours mon cœur avant la froideur de l'expérience
J'y retourne car le chaud de la vie
Est au centre de ce prisme.
mardi 17 février 2009
Chargement de temps
Giuseppe Penone
Une étrangère devant moi
Elle est maintenant vieille
Sur sa peau il y a chargement de temps
Dans son âme la vie crie
Toute la délicatesse du monde dans une ride de vie
Cette force de tout prendre avec furie
L'étendue du vécu dans une main qui s'ouvre
Arrêter pour se voir à nouveau
Cette femme qui est moi portée par une autre
Regard vers le maintenant
Oublié que la vie s'étiole en se vivant
Que le cœur s'évanouit dans la durée
Le chemin vers ma vie
Se granite en mince couche
J'attends ma vie à chaque croisée
Qu'elle n'oublie pas d'apporter le sang
Je suis debout les poings qui hurlent
Encore de la vie
lundi 16 février 2009
500 dollars 500 secondes par Noèse
21 Chmakoff Mort ou est ta victoire
Voilà les règles:
1. Avoir un blog
2. Écrire un article relatant ce que vous feriez s’il vous restait 500 euros et 500 secondes à vivre. Vous avez carte blanche, que ce soit en 3 mots ou en 500 lignes, laissez libre court à votre imagination.
3. Relancer la chaîne en invitant 5 de vos amis à répondre à leur tour à la question.
4. Faire référence à cet article et à ces mini-règles afin que l’on puisse tracer tous les participants.
5. Intituler votre article “500 euros et 500 secondes par Votre Nom”
Je ne perdrais pas une seconde à penser à ce que je pourrais faire avec 500 dollars.....
Ce jeu..ne dis pas si je mourrai seule ou si ma famille sera avec moi!
Je choisis que je mourrai seule.
Ce que je fais .....si je peux entrer en contact avec ceux que j'aime,,je le fais.
J'appelle mon mari et ma fille leur dit mon amour, leur souhaiterai de vivre sans moi sans douleur.
Dans cette mort soudaine il y a deux choses...les gens que l'on va quitter et la vie qui va ns abandonner.
Quitter rapidement les gens que l'on aime abrègera notre douleur..mais rendra pour un certain temps , la vie extrêmement difficile pour les gens que l'on aime.
Je mourrais en fermant les yeux et en écoutant leur voix me dire qu'ils m'aime.
Je relance donc 5 personnes :Balomok...Comm and com...Marc..jedeuxmots et Une photo un jour.
jeudi 12 février 2009
S'étirer
S'entendre, se voir, s'approprier un regard
Comprendre, aller au devant de l'être
Trouver, garder cette respiration qui rend vivant
Le temps qui avance dénonce l'âge qui se blesse
La chaleur d'un lien pour étirer le pas
S'attarder au creux des vous
Submergé par le vivant qui s'accroche.
Je voudrais diffuser l'intensité
Que des mains pour tendre
Des regards humains qui disent l'ultime
Rien que la chair pour capter la vie
Étirer le pas de tous les jours
Vers l'autre qui a défriché , labouré ce qui hurle de vie
jeudi 5 février 2009
Pour sophie and the family
Littérature contre littérature..j'ouvre un débat...autobiographie ou roman..hum votre choix?
Pour ma part les romans étant de pures créations de l'esprit, ont de la difficulté à faire résonner une émotion..car tout est faux..Il y a le style littéraire qui peux venir chercher quelques émotions..sans plus.
L'autobiographie possède le langage codé..il parle de l'humain..de passages , des pas qui se sont égarés, de ce geste qui a tout changé..et cette enfance qui colle partout.
L'autobiographie est remplis de mains tendues,des mots qui présentent un vécu.
Fait de nous des frères humains.
Une rencontre ( comme Erri de Luca) littéraire créer un lien avec un être humain..ses mots pour dire comme un témoignage.
Ils peuvent devenir nos mots.
ET vous?
Rance
Ta rage a défloré notre insouciance
Étranglée une compassion d'Amitié
Le ressentiment est devenu une croix
Recevoir le refus comme une sommation
Ton petit "moi" blessé comme un soldat de plomb
Un mur de mots qui occupe maintenant un vide
Gerbe sur moi cet humeur de toi
Décollement de la peau ténue de l'amitié.
Ta logique malade défigure mon regard du coeur
Empêtré dans ta préciosité de petit homme
Ma délicatesse est devenue hurlante.
La fragilité du lien pour dire qu'il n'existe plus.
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