mercredi 13 janvier 2010

pour sophie and the family





Littérature contre littérature..j'ouvre un débat...autobiographie ou roman..hum votre choix?


Pour ma part les romans étant de pures créations de l'esprit, ont de la difficulté à faire résonner une émotion..car tout est faux..Il y a le style littéraire qui peux venir chercher quelques émotions..sans plus.

L'autobiographie possède un langage codé.. parle un langage de vécu , de passages , des pas qui se sont égarés, de ce geste qui a tout changé..et cette enfance qui colle partout.
L'autobiographie est remplis de mains tendues,des mots qui présentent un vécu.
Fait de nous des frères humains.


Une rencontre ( comme Erri de Luca) littéraire créer un lien avec un être humain..ses mots pour dire ce qui crit en lui.
Ils peuvent devenir nos mots.


ET vous?

10 commentaires:

Sophie and la family a dit…

Pour ma part j'aime moyennement les biographies et autobiographies.

On retrouve la sensibilité dont tu parles également dans les romans.
Je pense à Zola (Germinal etc)..des œuvres puissantes qui laissent des marques.
La Route (Cormac Mccarthy. Prix Pulitzer 2007)est aussi émouvante.

Tu ne m'as pas convaincu Noèse :)
On s'en reparle!

Tifenn a dit…

Je ne sais pas, bonne question. N'y a t il pas de l'autobiographie dans les romans? pour l'autobiographie, il faut du talent et/ou une vie extraordinaire.
Et pour le roman, il faut avoir vécu ou une imagination/ esprit d'observation tout aussi extraordinaire(s).
Là tout de suite, je serais incapable de faire un choix ;-)
Et du coup, mon commentaire n'est pas utile, pardon ;-/

noèse cogite a dit…

Pour ma part, lorsque je bouquine..rarement j'achète un roman..je suis attiré par les confidences, par ce secret de famille incroyable ( Les Jardins par ex:)).
Tous ces survivants des camps, de la vie, d'un amour qui a tout pris.

Il y a effectivement de l'autobio,dans les romans,,,,masi je ne peux m'épencher avec le même intérêt .

Anonyme a dit…

Forcément je suis plus autobiographies car passionnée par le destin parfois incroyable des gens...(je n'écris pas Clara pour rien tu t'en doutes, çà m'aide à enlever ce fardeau devenu bien trop lourd)...
fascinée aussi par des tueurs en série (quelle horreur diras tu..) mais non pas par leurs actes mais comment des Bébés, devenus enfants, puis adolescents puis adultes....des voisins de palier adorables comme on dit..ont pu basculer dans l'horreur que s'est-il passé "émotionnellement" çà me fascine...
mais j'adore lire de beaux romans et là je suis d'accord avec Sophie...j'arrive très vite à plonger dans un univers et je peux lire des heures prisonnière d'un bon raman...

Match nul les soeurs...pour moi
et je vous embrasse toutes les deux...j'aimerai bien faire parti de vos conversations

Lôla de la tortue légère a dit…

Hello
Je pense que le plus important est la qualité d'écriture. Ensuite c'est selon les personnes. Certains liront plutôt des autobio...comme toi, Noèse. Je pense que c'est aussi question de périodes de vies. Parfois on a des période "romans" ou "polars" comme moi. D'autres moments, on a besoin de l'écho qu'un récit de vie va produire en nous. Tout est affaire de résonnance en soi.
Les livres doivent nous emporter, nous séduire, nous apporter quelque chose, que ce soit voulu, conscient, ou pas du tout. L'important c'est l'ivresse. Le reste on s'en fout.

lucia mel a dit…

quelle bonne idée, ce débat. C'est drôle, mais je me suis demandé la même chose du côté de l'écriture, écrire un roman... quel intérêt ? car ce qui veut être dit est souvent auto-biographique. J'ai la chance d'avoir croisé (dans leur vie) deux écrivains, et je me rends compte que tout est mêlé, parfois ce qui semble inventé est très proche de la réalité, et la vie réelle (qu'on lit parfois dans les "journaux intimes" publiés, ou ce qu'on vit avec eux) on le comprend mieux grâce à leurs romans.

L'important est l'intimité, l'âme, suggérée par l'écriture. Lire un ou une bon(ne) écrivain(e), c'est toucher, grâce à cette qualité d'écriture, à l'âme de quelque chose qui s'appelle "la vie".

Blue a dit…

Les romanciers sont plus à nu dans leurs oeuvres de fiction que dans leur autobiographie.

Madame de Staël


J'avais relevé cette pensée chez Venise et son blog le passe-mot, elle m'avait interpellée. je pense que la frontière est mince entre imagination et réalité, et que tout se mélange. Comme le dit lucia mel, c'est la qualité de l'écriture qui compte, l'intimité , oui que l'écrivain arrive à exprimer et à laquelle il nous fait adhérer, certains y arrivent mieux avec le roman d'autres le récit d'une vie, d'autres la poésie, certains font un doux mélange de tous ces ingrédients aussi.
Pour ma part, à l'instar de Lôla, c'est une question de période , de timming , j'ai lu beaucoup de romans policiers plus jeunes, en recherche moi-même, devenue véritable sherlock de mon histoire familiale, j'ai lu énormément de témoignages de tranches de vie, d'autobiographies mais je me laisse volontiers emportée aussi par le monde d'un roman, même de pure fiction pourvu qu'il me touche qu'il résonne en moi, qu'il m'ouvre à des parts insoupçonnées ou même qu'il en réveille d'autres bien connues...
Alors pas de préférence , mais si je devais écrire un jour, ce serait plutôt du genre autofiction, un roman proche de l'autobiographie avec l'imaginaire en sus...
Un peu comme ce que je tente de faire déjà par le blog!

:: Karine :: a dit…

comme toi noèse j'adore les histoires vraies ! celles où tu imagines ce que les gens ont vécu et pourquoi ils sont devenus ce qu'ils sont aujourd'hui, ça me passionne, les gens me passionne tout court :-)
par contre ce que dit sophie est vrai aussi pour les romans qu'elle a cité et que j'ai lu avec passion ! en même temps zola s'est toujours inspiré de la vraie vie !
bisous noèse
bisou les filles

noèse cogite a dit…

Merci de vos passages..si vs aviez des oeuvres à citer,,,,,

anakin a dit…

Un roman d'autofiction, voilà ce qui me tenterait.

Je ne suis pas au diapason sur la sensation que vous avez des romans et sur l'émotion dont ils manqueraient.