mercredi 5 février 2014

Le ressac

Saisir la réalité  équivaut -il a être lucide?
Cette question je me la pose, au milieu de ce ressac.

Je voyage  entre l’aller et le retour qui me porte
Je regarde en arrière mais ne sent pas l' émotion d un passé
Les contours s effacent tièdement
Le ressac retient le chemin mais efface l horizon
Entre les doigts qu 'un peu de souvenirs
qui se tiennent encore debout
lucidité, ce qui reste après la force du ressac









lundi 11 juin 2012

Elle et moi



Le néant que l'on ne nomme pas recouvre avec douceur
 Différents ébats nous empoignent et font virevolter nos souvenirs troubadours
 Émue de tout ce que j ai ressenti , je suis moins haletante
 Jour après jour se pose le temps
 Entre la brulante et le jour tu as déjà tracé ta petite vie
 Tu ne te retournes presque plus
 Tes pas déclinent avec assurance cet âge qui fut le mien

samedi 4 juin 2011

Le temps qu il fait




Une petite tiédeur s installe
On la sent qui se love
Elle cherche la quiétude

Elle nous regarde droit dans l'essentiel
Souligne les contours de ce que ns avions oubliés
Elle sourit doucement lorsque l'on baisse les yeux

Pendant que l'on cherchait à remplir, à transvider
les heures
Elle attendait que le vent se lève
Que les tourbillons s'endorment

Et sans avertissement , nous faisons face au temps qui passe
Ns devenons comptables: on compte les jours importants ceux qui restent
Ce qui a manqué, ce qui a compté
On compte ce que l'on voulait , ce qu'on a eu...
Vague , le regard qui scrute
On met de côté pour les jours creux, les moments doux, ceux qui
ont réconforté

L'urgence devient la référence
Elle hurle sur tout
L’hystérique du moment qui passe

50 ans déjà beaucoup ,mais si peu
On a le devoir de faire des comptes
Le regard droit, j’égraine le temps
Celui qui reste

jeudi 19 mai 2011

Et la victime?



Avec ce qui se passe avec le directeur du FMI (DSK)me vient un début de réflexion sur nos cultures, sur la différence de valeurs..
Ns pourrions croire que , pce que les Français et les Québecois parlent la même langue , qu ils sont issus du même terreaux ,,,qu ils devraient avoir des valeurs communes, une sensibilité semblable quand l intégrité d une personne a été saccagé.,,,,
he non...il ne me semble pas.

La première chose à laquelle j ai pensé à propos de cette femme qui a été violée 2 fois c est :voilà un parfait salaud,,,qui doit en avoir abusé plus d une,,mais elles n ont pas parlé..pourquoi aurait-il fait cette agression dans un pays étranger,,,sans croire une seule seconde qu il aurait été, lui responsable devant la loi de ce viol....
Peut-être pce qu il devait l avoir fait plusieurs fois et sans impunité.

Étrange que pour l'Hexagone,,,on a pensé à un complot,,,,qui pouvait coûter 75 ans de prison!!! c est pas mince comme conséquence.

On a pensé que L'AGRESSEUR était une victime et que la victime était un AGRESSEUR!

Et là tout à coup,,on entend parlé qu il avait la main leste,,,qu il AIMAIT les femmes.....quel drôle de mot....aimer,,pas plutôt ABUSÉ ?

Un homme ayant autant de pouvoir se croyait certainement au dessus des lois,,

J'aime bien les américains qui lui ont montré que violer une femme ce n est pas l'aimer et qu il n y a pas personne au dessus de la loi....
Ds ce contexte,,,que ce serait-il passé en France,,,,aurait-il été même arrêté?

lundi 18 avril 2011

wajdi mouawad ......... un ami de trop






En ce moment au Québec une réflexion est commencée sur le pardon accordé à un homme qui tue une femme en la battant à mort.

Est-ce que, après avoir fait 4 ans de prison (donc la moitié de sa peine)...Cantat redevient un homme comme les autres, mais surtout un artiste comme les autres?

Au Québec ,Cantat a été invité par Wajdi mouawad a collaborer à une de ses pièces de théâtre


Il s explique ds cette lettre à sa fille
http://www.ledevoir.com/culture/theatre/321334/aimee-ma-petite-cherie

Une femme de la compagnie de théâtre a été la seule à en défendre l'idée..lorraine pintal. Mr Mouawad l'a laissée seule dans toute cette tempête.....son silence a été très lourd


Un débat se poursuit depuis lors dans le journal Le Devoir ( entre autre).


Ma réponse à mr Mouawad





L'art: défricher le consensuel


J'aimais Marie Trintignant. J'aimais sa luminosité, sa chaleur , sa façon de vivre l'art , de défricher le consensuel....

Il faut comprendre la violence amoureuse pour comprendre qu'il ne l'a pas tuée par amour. Battre une femme jusqu'à l'a faire mourir..ce n est pas de l'amour. C'est de la violence,,,un pouvoir que se donne l'homme sur la femme...sa force.
Lorsque l'on connait un peu la violence amoureuse,,on SAIT que ce ne devait pas être la première fois qu'il l'a battait.

Toute cette violence faite à un être par n'importe qui est immonde..
S'il avait battu à mort un enfant ..seriez-vs toujours à ses côtés?
Il semble qu'il ait payé sa 'dette' à la société...est-ce que cela en fait un être fréquentable? je ne le crois pas,,


Vs qui aimez les tragédies, les moments de grandes souffrances humaines..c est bien l'empathie..essayer de vs mettre dans la peau de Marie qui recevait les coups, sa peur de mourir,,,tiens si c'était votre fille?
Si cela avait été la mienne...la justice des hommes...cela n'aurait pas été suffisant.

On dit que vs avez gardé le silence pour laisser retomber la poussière.
Je dis plutôt que vs avez laisser une femme seule à la barre, seule face à la tempête...je comprend maintenant que vs soyez ami de mr Cantat.

jeudi 6 janvier 2011

Pensée



Sommes nous la somme des gens qui nous ont laissé ou de ceux qui nous ont choisi?

vendredi 17 décembre 2010

L'absence une forme de présence


Des chemins croisés sont devenues de jolies dentelles
ils sont devenus des reperds que je caresse du bout des doigts
quand les souvenirs deviennent de forts tremblements.

La nostalgie est un chapelet que j'égraine avec douceur
Elle n'appartient pas à la tristesse qui creuse toujours le même sillon
La nostalgie est un paysage avec des lenteurs dans les couleurs
Pour moi c'est un ciel ensoleillé en fin d'après-midi
Dans un pays déjà visité.

L'amitié y sommeille
J'y suis de plus en plus
L'absence est devenue une forme de présence
Tous mes amis se sont envolés dit l'ami

Luciamel je t'y côtoie.