lundi 6 octobre 2008

Être un homme

Jouer à être l'autre sexe:


Il descend de la voiture, regarde au loin et ferme la portière. ll marche lentement prend tout l'air possible et monte les marches maintenant d'un pas plus rapide. Ouvre les portes une par une avec force, il commence à ressentir cette angoisse, celle qu'on n'est pas capable de dire.Il portes ses doigts à sa bouche et ronge ses ongles déjà en sang.
Elles sont couchées. Il regarde sa femme lovée au coté de sa fillette si petite , si fragile. Il lui sourit.Sa journée a été plus difficile que la sienne.
Elle se lève et l'embrasse les yeux encore tout humides. Ensemble , ils s'approchent et regardent Camille . La douleur est là , mais il ne peux la dire.Il serre sa femme ds ses bras et lui fait mal. Elle pleure silencieusement. Être deux , pour passer à travers ce chaos.
Il embrasse sa fille sur la main, tout doucement en fermant les yeux. Il regarde encore sa femme si amaigri, il ne la reconnait plus. Elle est devenue une mère, de celles qui ont peur de perdre leur enfant.
Il tend une main vers elle pour être deux. Quelque chose cri en lui, mais il baisse les yeux terriblement chaviré. Rien, pas un mot .Une colère sourde, violente. Il respire avec force et baisse les épaules. Sa tristesse est trop intense. Il regarde sa femme, elle lui donne de la force.
Être deux .

samedi 4 octobre 2008

Une heure déjà


Plus fort que toi il n'y en a pas

Car même si tu pleures dans les bras de ta mère
Que tu renvales tes larmes devant ton père
Que tu retiens ton souffle quant ton frère se détournes de toi

Plus fort que toi il n'y en a pas


Car même si te lever tous les matins fait de toi un héros
Que ta blonde te rabroues devant les autres
Que ton avenir s'enfuit sans toi


Plus fort que toi il n'y en a pas

Car même si tous les jours le combat est trop dur
Que le passé ronge ta vie à petit feu
Que quelque fois tes genoux touchent par terre

Plus fort que toi il n'y en a pas

Car pour toi travailler de 9 à 5 c'est comme un marathon
Que voir t a jeunesse qui n'arrime à rien
Que tu t'essouffles à tenir la tête hors de l'eau



Plus fort que toi il n'y en a pas

Car tu as appris qu'être debout , c'est déjà ça
Que les amis ça peut te tenir à bout de bras
Que ceux qui t'aimes peuvent t'ouvrir le chemin


Plus fort que toi il n'y en a pas
ne l'oublie pas

mercredi 1 octobre 2008

Le mur


Tous les jours il doit faire semblant, que vivre avec les autres est quelque chose d'anodin.
Un effort gigantesque pour regarder les autres et sourire. Plus facile de sombrer, de rétrécir la vie à lui.
Mais à côté de lui, une femme le soutien, lui démontre mathématiquement que la vie est simple, il s'agit de respirer. Tu dois te battre lui répond-t-elle , quand il est ravagé et que le doute est plus grand que son amour.
Elle le regarde et les yeux tout mouillés par la maternité, respire les moments les plus doux , en baissant le coeur quand la tourmente est trop forte.
Mère et fils en haut de la solitude, se battent pour que tous les jours, la vie soit simplement le recommencement de la durée .
Mère de peur, inquiétude que la main ne soit pas assez serrée dans la sienne et le coeur si souffrant que demain on en aura pas assez donnée.


mere de moi
sans toi,tout m'effroi
ta présence réconfortante auprès de moi
bonheur que tu me rends je te remercie mille fois

si loin de moi
l'eau et la terre s.pare fils et mère
le soleil chaud,me raprochera de toi
dans si peu nous seront reunis
je suis ton âme poussante
mon rêve est que tu sois fier de moi
et alors à tout jamais je serai heureux dans ce monde auprès
de toi.