
A.Modigliani
Sujet inspiré par Lucia Mel..le cru du nu, des sentiments, de la violence..de ce qui est supportable et insupportable.
Le billet de LM m'a fait rougir et me demander pourquoi cette pudeur pour quelque chose de si naturel...le corps nu..
Il y a le corps nu de la femme qui se lève le matin et celui de la femme qui s'étend la nuit....
C'est donc l'intention du geste qui me fait détourner le regard,peut-être trop d'intimité à la vue de tous. Peut-être que ce qui est personnel doit pour moi le demeurer.
J'ai une pudeur de jeune fille ,qui en même temps qu'elle me protège, me permet de rester en moi..sans me faire "violer" ..que par la force on m'oblige à être ce que je ne suis pas..
Il y a aussi ce qui choque...la brutalité, l'indifférence, la trahison...qui vient ouvrir sur le nu de la vie ( hatzfeld)..le cru..où il n'y a rien pour cacher le geste sanglant et haineux..rien pour donner l'impression que l'on s'est trompé.
Ce qui est cru n'offre aucune parade
C'est un éclat de verre dans notre inconscient
La pudeur comme cloître
La distance entre le moi et le nous.