mardi 3 mars 2009

Ins-temps







Ce fut fulgurant ...nos générations se sont touchées.
Mère et fille ou fille et mère ?
Cet instant où nous avons été 2
À mes côtés tu souris, me parle
Je suis devenue autre chose
Je n'ai plus de règles, plus de cris
Je te vois femme qui pense et ressent

Tu ne me ressembles pas, mais tu es moi
Tant de fois, les paroles répétées pour que tu sois
Tu mets de la distance entre ce que tu vois et ce que tu es
Tes paroles me réconfortent, moi la mère

Tes façons d'être commencent à te ressembler
Tu brises déjà tes propres carcans

J'ai vu l'instant où maintenant tu ne me suis plus
Cet instant où je te suis
La matrice se réinvente
Déjà tes yeux me disent que je suis fragile
Que tu porteras la main pour un pas manqué

Tes propres mots ..."ma vieille mère"
Tu souris ,mais je sens que la mère en moi
Aura besoin de la fille en toi.

19 commentaires:

Sophie and la family a dit…

Et en plus...elle fait des 5.11...t'es faite:)

noèse cogite a dit…

:( :)!

menfin a dit…

beau texte...je m'y retrouve

Anonyme a dit…

La roue a tourné... elles sont adultes... quelque part, nous redevenons enfants...

Amitiés Noèse.

Unknown a dit…

La matrice n'est pas factice elle glisse dans une belle esquisse ...;o)

On se reconnaît dans tes maux , tes mots dits sans être maudits ...

On sourit pour devenir souris sur les pas de la jeunesse on en devient maîtresse sous les tresses sans détresses on ne joue plus à la poupée ... On est une autre mère sans vagues à larmes devant une fille devenue femme ...

Tes écrits font échos à nos pensées ... C'est beau !!!

Douce soirée ...

Je t'embrasse ...

noèse cogite a dit…

Oui Bérénice,,ns devenons fragile:)
@ MErci m'enfin de ton détour

noèse cogite a dit…

On écrivait en même temps douce Marie!
Cette femme jouera peut-être le rôle de toute les filles pour leur mère: Un rempart de tendresse et d'Amour..le retour du balancier.
Tes mots sont si beaux..poétesse Marie:)

Anonyme a dit…

Ton texte est très beau Noèse et fait écho à mon histoire avec ma fille de 15 ans. Pourtant, il me manque le père dans tout ça non?...son empreinte est forte chez nos filles il me semble et nous saisissons son reflet chez elles.Enfin, je perçois les choses ainsi, et ça me bouleverse toujours beaucoup.

noèse cogite a dit…

Les hommes ont leurs propres mots.
Fishburn les a trouvés.

Anonyme a dit…

C'est beau...

Ca†≈ a dit…

Magnifiquement écrit.
Le relais de la vie.
La complicité.
Laisser vivre sans laisser tomber.
Un bel et difficile équilibre.

Serge a dit…

ça c'est du texte, Noèse...
Mais t'es bourrée de talents...

noèse cogite a dit…

Vs êtes tous trop gentils:)
Pour sophie the family Je ne sais pas parler d'autres chose;(

noèse cogite a dit…

WD..vs devriez parler d e votre fils)

Serge a dit…

Ho oui Noèse, je peux le faire et je le ferai...
Hors sujet.. je me demande pourquoi mon lien chez vous apparait avec "il y a 7 mois " ? bizarre, non ?

Je suis en train de vérifier chez chacun et je me rends compte que j'ai disparu chez certains..

Amitiés.

noèse cogite a dit…

@WD Je n'en tiens évidemment pas compte!)
Je vous lirai avec attention..n'oubliez surtout pas..les moments difficiles..ça ns aidera à passer à travers les nôtres:)

Anonyme a dit…

comme je le disais à maman Castor, aujourd'hui nous avons chanté : 'Mater, Mater vitae, Mater in lumine, Mater in tenebris, ora, ora, pro nobis'. Nous sommes le groupe Terra Sancta, en hommage à notre mater à tous.

Anonyme a dit…

je lis çà aujourd"hui de ma lointaine Guyane et je pense fort à mes deux grndes filles. Mes meilleures amies aujourd'hui.Le drame des 17 ans de l'une mère de 3 enfants aujourd'hui. J'étais alors sa plus grande ennemie ! Je puise dans leurs regards mes plus grandes forces.Et aujourd'hui c'est elles qui tremblent , souvent à tort, pour moi ! Merveilleux Noèse, Bérénice et vous toutes, lorsqu'on peut un jour comme moi (grand mère aujourd'hui !!!)dire : Mes filles sont des femmes et des mères dont je suis fière !Je vous le souhaite à toutes de tout mon coeur
Nanou

Tifenn a dit…

C'est rassurant et beau à la fois: savoir que la guerre peut se taire un jour et l'amour ou la re-connaissance enfin pointer le bout de son nez...enfin, reconnaissance, juste un peu...