mardi 11 novembre 2008
La mort d'un père
C'est sa fête aujourd'hui..l'hiver n'est pas loin, ça sent le froid et la terre qui gèle. 35 ans que je suis orpheline de père. Le sentiment profond qui surnage est pâle et lointain. Tout c'est effacé: lui et ma jeunesse . Il ne reste que les survivantes, toutes des femmes, ma mère et mes sœurs.
Le père, homme dur et et sans tendresse n'a rien laissé de chaud, de velouté ou même un regard
remplis de douceur et de compréhension. Il n'a laissé que du vide que l'on aurait aimé remplir de doux souvenirs. Rien.
Je lui laisse mes pensées de tristesse, de fuite au lit en courant ,de pas silencieux pour ne pas réveiller la colère qui dort. Des pleurs dans ma chambre parce que la punition a dépassé la journée .
J'ai tout de même laissé son nom sur sa tombe, pour que la filiation veuille dire quelque chose.
Continu de reposer en paix PÈRE..sache que je pense à toi et que je n'ai que des regrets: le plus prenant; de n'avoir pu jamais te dire..."NON! laisse moi tranquille , tu ne me battras plus!" .
Repose en paix PÈRE, le souvenir est toujours vivant.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
3 commentaires:
Même vivants, certains pères sont morts, mais ils restent incontournables.
Amitiés
Eille! Un secret: accroche-toi à ce que t'as. On a tous des choses qu'on a pas eues. Une cicatrice, c'est beau. C'est une histoire. C'est la trace d'une force de vivre. Admire ta force. Ton obstination. Ton désir.
salut Paul!!!!!
Je croyais que je me perdrais ds les limbes des bloggeurs et que j'étais incognito.Eh ben!!!
Bonjour à toi!
Enregistrer un commentaire