Italie 2008
Être parent c'est laisser à nos enfants de petits cailloux un peu partout à travers leur vie : les valeurs du cœur, du corps et de l'âme.
Ces valeurs que ns tentons de leur transmettre , feront en sorte que dans leur vie, il y aura un peu de nous , qui fera une filiation de sang et de cœur.
C'est le chemin du combattant , en plus ardu.
Est-ce que ns serons capable de faire les ponts entre ce que ns sommes et ce que l'on voudrait qu'ils soient? Parlerons nous le même langage....
J'aurais aimé laisser des empreintes et qu'elles deviennent permanentes.
Nos valeurs sont-elles les bonnes?
Sont-elles adaptables à leur époque ?
Être parent c'est une charge de transmission.
Ns faisons partis de l'intégration sociale: faire de nos enfants des "esclaves économiques ",
c'est-à-dire intégrables , aliénables, malléables.
Faire d' eux des individus qui pensent, c'est se battre d'abord contre
l' inertie: mentale et sociale.
Le rôle du parent est peut-être de déprogrammer tout en les rendant socialement viables.
Laisser des cailloux, mais peut-être aussi des pavés.
lundi 15 décembre 2008
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16 commentaires:
J'aime l'idée des cailloux et des pavés laissés à nos enfants...un équilibre à trouver entre l'intégration et la révolution.
Je n'ai pas la sensation d'avoir beaucoup de cailloux à donner en fait...j'ai l'impression qu'on apprend ensemble.
Très juste..les valeurs sont un "working progress".
On fait de notre mieux en tant que mère. On ne peut pas vivre à leur place, il faut leur faire confiance. Même s'ils perdent quelques cailloux, il leur en reste toujours.
très bien dit Catherine :)
"" Le rôle du parent est peut-être de déprogrammer tout en les rendant socialement viables.
Laisser des cailloux, mais peut-être aussi des pavés.""
C'est aussi mon avis, même si c'est le plus souvent nous, parents, qui devons prendre les premiers pavés offerts à nos chers tendres.
J'aime que l'on prennent les pavés pour les transmettre...
n'étant pas mère, n'étant que tata... chaque fois que j'entends des parents s'émerveiller, s'enorgueillir ou s'inquiéter... j'ai envie de leur dire de se tourner vers leurs parents, leur père, leur mère... et de juste se demander ce qu'ils leur doivent, leur reconnaissent, de leur demander s'ils leur témoignent tout l'amour qu'ils attendent de leurs propres enfants.
Lucia, amie des parents et des enfants (mais pas forcément dans le bon sens).
Lucia tu as droit au chapitre même si tu n'es pas parent.Effectivement on n'est jamais assez reconnaissant de tout ce que nos parents ns ont légué.
Varna J'aime bien vos blogs..je vais aller y jeter un coup de réflexion.
A lucia mel: Ce que tu as écrit me fait beaucoup réfléchir!Merci!
A Noèse et Lucia: c'est un peu réducteur de construire sa parentalité en regard de ses propres parents; il est évident que c'est "un petit caillou" que nous avons reçu... ou un bloc en béton armé étouffant,blessant, voire pire! On fait quoi alors dans ce cas ? on culpabilise?
Etre parent c'est avant tout, à mon avis, avoir envie de voir s'épanouir une personnalité, l'accompagner, la guider, apprendre d'elle tous les jours. Et si un jour on peut se dire: cet enfant est serein, aime la vie, a confiance en demain, me semble armé pour se passer de moi ( et je dis pas oublier), j'en serai pour ma part très fière et rassurée!
Toute relation est un miroir...l'image réfléchie n'est que le reflet de ce qui est devant...
Je crois que l'on voit ce que l'on veux ds ce miroir.
Pour moi être parent c'est rendre autonome et dans tout; l'amour , l'$, l'ego...assez fort pour être seul mais assez fort pour avoir besoin de l'autre.
Merci Mots d'elle pour ta réflexion.
caillou, pavé, pavé, caillou, de quoi sont faites nos tripes de parents, d'ancien enfant, d'ex ou de futur passeur ? Quand on leur passe un caillou et qu'il y a dessous un pavé, on s'écorche, on tente d'y croire et on recommence jusqu'à ce caillou qui nous semblera suffisamment adapté à la situation. Même si je ne suis plus dans l'émerveillement systématique, j'apprécie globalement cet exercice de haute voltige du métier de parent.
Myel..l'amertume est un poids..je le le sais je tente de m'en défaire.
Ces petits êtres dont ont guettaient
dans le noir , la cadence de leur respiration..inquiète de tout...et qui se lève dans la vie sans nous saluer.
Ils se lèvent dans la vie sans nous saluer, parce que justement, ils ont besoin de couper le cordon pour avancer, mais au fond d'eux, si tout s'est passé, sans grands heurts, dans leur vie d'enfant et d'ado, ils gardent en eux une place indélébile pour nous parents, dont ils sont absolument persuadés de l'amour qu'on leur porte...
Mes enfants m'aiment, je le sais, mais ils sont, aussi, heureux sans moi, et quelque part je suis fière de les avoir libérés de leur dépendance et qu'ils aient pu ainsi construire leur propre personnalité...
Tuas raison Bérénice...l'autonomie est difficile à gagner et aussi.... donner.
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