mardi 23 décembre 2008

Cette petite prison

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Je connais une femme que je fréquente .

Nos personnalités sont dissonantes, mais les années passent et je la fréquente toujours.

Je ne l'aime pas , ne ressens rien pour elle .

Tout est faux entre nous et devient insignifiance .

C'est comme marcher sur du bitume, regarder des autos passés.

On s'ennuie.

Mais je dois sourire.



Elle tisse ses relations avec hystérie, en enlevant à l'un pour donner soudainement , plus à l'autre.

Il y alors un déficit dans la relation.

Elle a le regard d'une blessée de la folie. Mais je ne soigne plus.

L'habitude a donc largué les amarres .


Plusieurs poids morts, qui ne sont pas douloureux, mais qui en s'accumulant deviennent une entrave. On avance et on sent quelque chose sur cette amitié qui ne sourit plus.

J'ai quelques relations qui sont de petites prisons .



Un sursaut de civilité me retiens,mais pourquoi?

Ce que je donnerais pour être toujours vraie.

Pouvoir se lever , sourire sans animosité et partir..c'est simple...mais on est empêtré

dans nos états d'âmes.

On n'est en fait , notre propre prison.









15 commentaires:

Catherine a dit…

Il me semble qu'avec une "amie" ce doit être faisable. Ça devient presqu'impossible quand c'est une personne de la famille. C'est drôlement bien dit, en tout cas. XX

noèse cogite a dit…

Bonjour Catherine!
Ce n'est pas un membre de ma famille..mais une connaissance qui perdure..

la Mère Castor a dit…

Il me semble que c'est possible avec tout le monde, sauf peut être dans le milieu du travail, qui est sans doute le plus faux et le plus "obligé" de tous. C'est bien ressenti.

Catherine a dit…

Noèse, j'avais bien compris. Il me semblait que ce devait être possible de s'éloigner de quelqu'un s'il n'est pas de la famille. Mais effectivement, Mère Castor a raison, je n'avais pas pensé au milieu du travail. Normal, je suis une grosse "feignasse" qui ne travaille pas. Et qui assume !

Anonyme a dit…

"on n'est en fait, notre propre prison"
c'est tellement vrai
tout sonne si juste, dans votre texte

noèse cogite a dit…

Catherine..mais vs n'êtes pas une grosse feignasse!!!Moi je vs aimes tel que vs êtes..plein de temps ds vos poches..les autres sont jaloux.
Mère Castor..ce qui est difficile. c'est quand on fait parti d'un groupe...on ne peut mettre une personne de côté..c'est soi-même alors qu'on exclus.
Charivarii..merci de votre compliment et bienvenue chez moi.

Catherine a dit…

Noèse, je dis ça un peu pour rire ! Chu ben excitée, parce que je pars dans le Gard samedi et je vais rencontrer la Mère Castor. Comme je la trouve géniale, je trépigne d'impatience !
Pour t'expliquer, ma fille et mes petits-enfants vivent en Espagne, et nous louons chaque année une maison dans le Gard pour qu'ils n 'aient pas trop de route à faire. Becs XX

noèse cogite a dit…

Bon alors c'est moi qui suis jalouse!!! Bonne vacance,,

Anonyme a dit…

Ca me fait réfléchir tout ça, moi qui suis souvent d'une spontanéité encombrante. Je ne sais pas feindre, ni supporter une relation pesante. Nous avons bien d'autres boulets à trainer...gardons notre énergie! Et surtout, concentrons-nous sur l'essentiel...ceux que nous aimons vraiment!

Dorham a dit…

Excusez-moi, je ne fais que passer.

Je ne crois pas que l'on soit sa propre prison, tout du moins, on ne l'est que lorsque l'on s'y complaît.

Les rapports humains sont de la même nature. Il est possible de rompre et aussi possible d'arrêter sa mauvaise course pour infléchir le sens d'une relation. Il y a beaucoup de préjugés dans ce texte, de préjugés sur l'autre, de préjugés sur soi et sur ce que l'on peut faire.

Nous sommes humains, on se trouve toujours de bonnes excuses pour ne pas dire ou faire les choses. C'est dommage.

(ne prenez pas ça comme un jugement mais plutôt comme une observation, signalant le passage d'un "intrigué")

noèse cogite a dit…

Merci Dorham de votre passage.
Dans votre commentaire vs semblez pourtant confirmé que l'on est notre propre frein ds nos changement,
je crois que l'on se recoupe peut-être.
Préjugé..jugement avant la pensée...très humain.

Dorham a dit…

Oui,
disons que c'est une prison dont on a les clès, ce n'est que l'illusion d'une prison en somme :)

noèse cogite a dit…

Mots d'elle je suis comme toi..la spontanéité sonne comme vérité à mes yeux et elle n'est pas encombrante..tant de choses peuvent alors naitre!
Ceux qui calculent ce qui les relient aux autres je tente de les fuir...difficile

Anonyme a dit…

Comme Dorham, je suis une intriguée...des relations en général. Ce ressenti , ce dégradé qui s'est installé progressivement, me fait réfléchir car tout sonne juste ! J'en ai fait l'expérience, on peut sortir du groupe familial et professionnel lorsque certains contacts nous sont nocifs. Ensuite il faut trouver l'équilibre et ne pas se perdre de vue.

noèse cogite a dit…

J'ai tenté 'un départ' ds une autre relation..cela a mal fini et les gens du 'groupe' m'ont fait sentir qu'ils aimaient mieux l'hypocrisie à la vérité.
Il y a des choix qui dépassent l'aura d'une relation pour s'étendre comme un tsunami sur les autres relations.
J'ai alors fait un choix de me retirer lentement ds mes terres.