Musée de la guerre Nice 2006
Les mots sur soi comme des couleurs pour parler de moi.
Avoir été deux avant même le premier souffle.
Bouleversement d'être un depuis.
Vie d'enfance entre des tremblements.
Une femme transit du moi.
Toujours à la recherche de l'empreinte avant le poids des mots.
Avoir cru savoir avant que les êtres soient.
La sensibilité , veine centrale du dit.
Perdre des éclats de rêve sans s'oublier.
Perclus de trahisons, la boussole s'est cassée.
Une lilliputienne retourne chez elle.
jeudi 18 décembre 2008
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9 commentaires:
"Les mots sur soi comme des couleurs pour parler de moi.Une femme transit du moi.Perdre des éclats de rêve sans s'oublier."
Ce travail de toute une vie que tu décris me prends aux tripes, tellement on peut donner, sentir, ressentir et se tromper parce que l'autre et ses désirs peut nous détourner de nous ! Je fais cette lecture entre mille et elle me suggère d'aimer ma vie.
Encore merci Noese pour ce billet de 11 lignes qui en fait est un roman.
Merci aussi pour votre fidélité.
Petits cailloux
Traces de soi, traces du temps
Retour à la source
Pour reprendre le sens du courant.
Tu veillis bien, comme une pièce de coton qui devient si douce parce que bien usée par le temps.
Veillir, c'est le calme soudain sur une mer qui fut agitée.
Veillir,c'est aller à l'essentiel après le dispersement.
Tu mérites: repère tv (Languirand) :)
Il cite sur son blog, Camus.
''Vieillir, c’est passer de la
passion à la compassion''.
On s'en reparle en ski:)
Merci Myel... si je trouve les mots qui ns ressembles, tant mieux!
Bérénice...des affinités ont été trouvés , c'est toujours un plaisir.
Balmolok, merci de votre passage, le temps de prendre le sens du courant..j'ai aimé
Sister! Émue..merci je vais le lire..mais ce n'est pas vraiment de vieillesse dont je parle.c'est ma façon de me voir :)
Je sais que la vieillesse n'était pas le sujet....mais viellir t'apportes un lot de réponses et la couleur violente de tes douleurs palis.:)
LA couleur violente est très pâlit,superbe de vérité.
Merci
Quelle subtilité...mais ne perdons pas nos éclats de rêve...à quoi bon sinon!
Nos rêves mots d'elle, sont quelques fois des phares ds la nuit.Ils veillent sur nos dérapages.
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